Martine Cohignac Quesada
Bonjour,
Pouvez-vous vous présenter pour vos lecteurs mais aussi pour ceux qui ne vous connaissent pas encore ?
Je m’appelle Martine. J’habite Le Rouret, un joli village provençal à quelques kilomètres de Grasse.
J’écris depuis l’âge de cinq six ans, quand j’ai découvert la magie des mots, le pouvoir de construire une réalité et lui donner un sens. J’ai alors commencé à écrire et je n’ai jamais arrêté depuis.
J’ai exercé le métier d’infirmière psychiatrique. J’ai beaucoup aimé ce métier pour la rencontre avec les autres différents et pareils et ce qu’il m’a appris de la compassion, de l’altérité et du respect de la différence.
Quelles sont vos conditions d’écriture en général ?
J’écris tout le temps. Partout… Peut-être un peu plus le soir.
Où puisez-vous votre inspiration ?
J’écrivais pour mes trois enfants. J’écris pour ma petite-fille.
L’univers de l’enfance m’inspire puisque l’esprit d’enfance ne m’a jamais vraiment quitté, je crois.
Avez-vous d’autres passions que l’écriture ?
Autres que les personnes que j’aime ?
La lecture bien sûr. Le cinéma. La musique. La nature. Le ciel.
Les chats (je suis obligée de le dire pour ne pas vexer le mien)
Est-ce que le personnage de Naïa est complètement inventé ou est-ce que vous vous êtes inspirée de quelqu’un de votre entourage ?
Naïa est ma petite-fille. Elle pourrait dire ces jolies choses. C’est un amour !
Dans cette histoire les lapins sont mis en avant. Pourquoi cet animal plutôt qu’un autre ? Est-ce que vous avez des lapins chez vous ?
J’ai beaucoup aimé le lapin « initiateur » d’Alice au Pays des merveilles.
Mais il paraît que le lapin est le symbole de la petite enfance, de l’innocence et de la pureté pour les peuples Apaches et Sioux.
Nous avons eu des lapins domestiques et toujours des chats « décideurs ».
Quel passage avez-vous pris le plus de plaisir à écrire ?
La rencontre.
J’aime les belles rencontres comme ma rencontre avec Mélanie qui a illustré ce conte.
Comment avez-vous choisi les autres animaux de l’histoire ?
Le hasard des rencontres, justement…
Auriez-vous aimé vivre les mêmes aventures que Blou, le petit lapin ?
Mais je les ai vécues !
Que diriez-vous à un enfant pour lui donner envie de lire votre histoire ?
Vous savez que les animaux peuvent parler ? Et même s’ils ne le font pas avec des mots, ils auront tous comme Tampi le cochon, Zou l’écureuil, Copine la tortue, Toufou le poney, Dodo le loir ou Ella la mésange quelque chose à vous dire.
Et votre compagnon, chien, chat ou lapin vous dira toujours ce que Blou dit à Naïa : Qu’ils vous aiment !
Son livre: