Viviane

Bonjour,
Pouvez-vous vous présenter pour vos lecteurs mais aussi pour ceux qui ne vous connaissent pas encore ?

Je m’appelle Viviane. Je suis agent SNCF. Je vis en Sologne où il fait bon vivre, loin du tumulte des grandes villes. Enfant, je lisais beaucoup, je griffonnais des poèmes. Plus tard, Je me suis essayée à la peinture et la sculpture. Puis l’écriture s’est imposée à moi comme une évidence. J’écris depuis 4 ans : du rap, du slam et des livres jeunesse.

Comment avez-vous imaginé l’histoire de Tilouis et de cette sorcière ?
Suite à un mot d’enfant de ma fille, c’est le fromage qu’elle désignait de cette manière. Quel rapport avec une sorcière ? Aucun. Un mot moteur, et l’imagination a fait le reste.

Est-ce que les personnages de Tilouis et celui de Lucie sont complètement inventés ou est-ce que ce sont des personnages tirés de votre entourage ?
J’ai inventé ces personnages de toutes pièces. Je voyais bien Tilouis avec un petit côté Gavroche et j’ai apparenté Lucie à Cendrillon.

Avez-vous d’autres passions que l’écriture ?
La lecture. Je fais toutes les tâches ingrates avant de me plonger dans mon livre du moment. J’en ai toujours trois ou quatre d’avance, je ne me vois pas passer une journée sans avoir tourné au moins une fois la page d’un livre. J’aime aussi la musique, l’ornithologie, les oiseaux m’apaisent, et la fauconnerie, les rapaces me fascinent.

Dans toute l’histoire, quel est le personnage que vous préférez et pourquoi 
Je n’ai pas de préférence, ils sont tous mes chouchous, même la sorcière Kakoume. Ils m’ont accompagnée tout au long de l’histoire, je leur dois bien ça.

Auriez-vous aimé vivre les aventures que vit Tilouis ?
Je vis les aventures de Tilouis avant même qu’il les vive. C’est l’avantage d’être écrivain, on peut se projeter. Plus sérieusement, je pense que ça m’aurait plu, même si à son âge je n’étais pas aussi téméraire.

Quelles sont vos conditions d’écriture en général ?
Je travaille sur mes textes de jour comme de nuit. Il faut que je sois dans ma bulle, au calme. J’écris quand j’en ressens l’envie, cinq minutes, 1 heure… Tout dépend de l’inspiration du moment. Durant la journée, mes personnages me soufflent des idées, il n’est pas rare que j’écrive un mot, une phrase sur un bout de papier de peur d’oublier. J’ai toujours le cerveau en ébullition.

Où puisez-vous votre inspiration ?
Je puise mon inspiration sur des détails de la vie quotidienne, une phrase, une situation, une odeur, dans les livres et surtout dans mon imagination. J’ai souvent trouvé la fin de mon histoire avant de l’avoir commencé, c’est un peu mon fil conducteur.

Quel passage avez-vous pris le plus de plaisir à écrire ?
Plusieurs passages à vrai dire. Quand Lucie s’essaie à la sorcellerie, la fabrication du balai, la formule magique. J’ai pris plaisir à écrire chaque mot, chaque phrase, chaque chapitre de cette histoire.

Que diriez-vous à un enfant pour l’inciter à lire votre histoire ?
S’il aime les histoires de sorcières, vivre des aventures, ressentir des émotions, il sera comblé. Il y a de belles illustrations et en les regardant attentivement il découvrira un tas de petits détails. Il retiendra deux petites comptines et il apprendra de nouveaux mots. Il trouvera à la fin du livre deux coloriages. C’est un livre facile à manipuler qu’il pourra emmener partout.

Son livre:

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