Bénédicte Marotte

Bonjour,
Pouvez-vous vous présenter pour vos lecteurs mais aussi pour ceux qui ne vous connaissent pas encore ?
Bonjour à tous, originaire des Pays de La Loire, je m’appelle Bénédicte et suis une curieuse romancière. En effet, vers 12 ans, j’ai tapé mon premier roman, à l’aide d’une antique machine à écrire. À cette époque, j’avais pris soin de relier l’ensemble des pages avec du scotch. Une jolie carte postale illustrait sa couverture colorée. Ce petit livre ne fut que le premier d’une longue série du même genre ! Parvenue à l’âge de raison, j’ai pris la sage décision de devenir professeure-documentaliste. Ce beau métier m’a passionnée pendant plus de vingt ans. Puis le démon de l’écriture est revenu me chatouiller… et j’ai choisi de le suivre. Après avoir salué, avec un léger pincement au cœur, élèves et collègues, j’ai pris la poudre d’escampette, direction la mer et l’écriture à temps-plein. Oui, il faut croire en ses rêves et se donner les moyens de les réaliser pour les concrétiser, l’édition aujourd’hui de mon premier roman en est la preuve.

Signé M.A. est votre premier roman. Quel élément a été le déclencheur qui vous a donné envie de vous lancer dans l’écriture ?
L’envie d’écrire avait certainement toujours été enfouie en moi. Lorsque, enfant, j’ai lu Les Quatre filles du Docteur March, ce fut le déclic : je venais de m’identifier au personnage de Jo, jeune romancière en herbe.

Votre histoire se déroule à La Baule, vous habitez également cette ville. Est-ce que vous avez utilisé des lieux qui vous sont chers pour votre roman ou avez-vous choisi des lieux connus et plutôt touristiques ?
Tout me plaît dans cette baie, l’une des plus belles au monde : la forêt d’Escoublac, les demeures colorées au charme indéfinissable, l’air pur et vivifiant des pins et bien sûr son immense plage (couronnée par l’île des Evens que je trouve si mystérieuse). Sérénité, beauté, douceur de vivre et bien-être sont ici sources d’inspiration et de détente. Après avoir aimé parler du lieu, j’ai ensuite adoré le sillonner pour photographier différentes vues qui illustrent dorénavant des extraits de mon roman, sur Instagram.

Signé M.A est votre premier roman. Quelles sont vos conditions d’écriture ?
Dans le calme du petit matin, je me lève souvent aux aurores pour retranscrire l’idée lumineuse qui vient de naître, puis je peux passer la journée à l’étoffer, la corriger, la modifier, jusqu’au moment où elle me convient et aboutit à la suivante. Souvent, au bout de deux heures de travail, une raideur dans la nuque ajoutée à une baisse de concentration m’enjoignent à sortir. Lors de mes promenades au bord de la mer, l’inspiration revient d’elle-même et me rappelle à l’ordre.

Votre personnage principal, Alice, va rencontrer Marie-Antoinette. Pourquoi ce personnage historique plutôt qu’un autre ?
Lorsque j’ai découvert le Petit Trianon, lors d’une visite à Versailles, j’ai été séduite par le lieu. À ce moment-là, il n’était pas question d’écrire un roman. Puis un jour, au détour d’une balade, une résidence située à La Baule a attiré mon attention : le nom « Petit Trianon » était indiqué en gros sur sa façade. Et là, j’ai eu un flash : j’allais évoquer ces deux endroits et les réunir par l’intermédiaire d’une héroïne ; seule Marie-Antoinette regroupait tous les critères voulus. Par ailleurs, mes recherches m’ont fait découvrir une personnalité beaucoup plus complexe et fascinante qu’on pourrait l’imaginer.

En parlant d’Alice est-ce qu’elle est complètement inventée, est-ce que vous avez mis un peu de vous, ou de vos proches, dans ce personnage ?
À l’origine, je pensais l’avoir inventée mais, après la première relecture de mon texte, je me suis aperçue qu’elle et moi, nous avions de nombreux points communs… toutefois, je ne vous les dévoilerai pas aujourd’hui pour ne pas trop révéler le caractère de l’adolescente. Je préfère vous laisse deviner qui je suis au fur et à mesure de votre lecture du roman !

Si vous pouviez choisir, auriez-vous aimé vivre les aventures d’Alice et rencontrer Marie-Antoinette, ou au contraire auriez-vous préféré vivre à l’époque de cette dernière ?
Sans hésiter, comme Alice, cela ne me dérangerait pas de rencontrer Marie-Antoinette à notre époque. Je me demande d’ailleurs si ce n’est pas elle qui m’a soufflé quelques éclairs de génie ! Et à vrai dire, le quotidien au XVIIIe siècle était loin d’être facile, surtout pour les femmes…

Avez-vous d’autres passions que l’écriture ?
J’aime lire, plus que tout. En parallèle, m’oxygéner à la mer me fait un bien fou. Marcher, nager, pratiquer l’aquabike ou l’aquagym me déstressent et m’aident à plonger dans mes pensées. Sans oublier la vie de famille qui conserve une place importante dans mon quotidien.

Quel passage avez-vous le plus aimé écrire et pourquoi ?
Mon passage préféré se situe au chapitre 2 de la deuxième partie, lorsque le Laquais-Grenouille et le Laquais-Poisson se disputent au sujet d’un mystérieux ruban bleu qui n’appartient vraisemblablement pas à leur Reine de Cœur.
Pourquoi ce passage-là est-il mon préféré ? Pour deux raisons : d’une part, je me suis beaucoup amusée en l’écrivant ; d’autre part, c’est la première scène qui réunit Alice, Marie-Antoinette et des personnages d’Alice au Pays des Merveilles.

Écrivez-vous plutôt sur papier ou à l’ordinateur directement ?
J’écris à l’ordinateur afin de pouvoir modifier le texte autant que nécessaire. Par contre, je suis toujours entourée d’une multitude de feuilles sur lesquelles je griffonne les nouvelles idées au fur et à mesure qu’elles me viennent, ainsi que mes nombreuses notes de recherche.

Comment avez-vous écrit votre roman ?
Le premier jet fut écrit à l’instinct, mais un plan m’a très vite été nécessaire afin de remettre les aventures dans l’ordre. La fin quant à elle, est arrivée progressivement pour se révéler totalement… lorsque je suis parvenue au tout dernier chapitre !

Que diriez-vous à un lecteur pour l’inciter à lire votre roman ?
Si vous aimez Alice au Pays des Merveilles, si vous souhaitez découvrir ou redécouvrir La Baule, si vous vous intéressez un tant soit peu à l’univers de Marie-Antoinette, ces raisons, qu’elles soient indépendantes les unes des autres, ou tout à la fois, alors n’hésitez plus : Signé M.A. est pour vous…

Son livre:

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