Véronique Gautier

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Bonjour,
Pouvez-vous vous présenter pour vos lecteurs mais aussi pour ceux qui ne vous connaissent pas encore ?
Je m’appelle Véronique et j’habite en Haute Savoie. Je suis très attachée à mes montagnes mais j’aime en explorer d’autres dans des lieux et pays différents.
J’ai toujours aimé écrire. A l’école primaire déjà j’ai créé un journal avec deux camarades : « les trois gazelles ». Nous y recopiions des poésies, nous racontions chaque semaine une histoire sous forme de bande dessinée, nous décrivions une visite de monument, des vacances, une sortie. Ensuite, j’ai tenu un journal personnel durant chaque période de vacances passées en montagne. J’ai poursuivi par des poèmes illustrés, une nouvelle, un roman historique et ce roman « Il faut que ça change ! ».
Actuellement, je suis professeure spécialisée pour les enfants sourds et malentendants depuis bientôt douze ans (je suis moi-même malentendante) mais j’ai exercé comme professeure d’éducation musicale auparavant durant vingt-six ans.

Vous dites que votre roman est inspiré de votre propre histoire. Etes-vous plus proche du personnage de Sarah ou de Virginie ? Et pourquoi ?
Je suis un mélange des deux !
Certains détails du roman sont issus de ma propre vie : mon nom d’emprunt en classe d’anglais était Sarah, mon grand-père s’appelait Silvio, j’ai moi aussi quitté la région parisienne à l’âge de vingt ans pour venir en Haute Savoie. Je suis quelqu’un d’actif comme l’héroïne. J’aime le sport, les sorties entre amis et ma relation avec ma famille est difficile…
Je pense avoir aussi le côté pétillant de Virginie, sa « positive attitude », son envie de mordre la vie à pleines dents !

Quelles sont vos conditions d’écriture ?
J’écris dès que j’ai un moment : en journée, le soir, mais jamais la nuit !
Je peux écrire dans n’importe quel environnement car j’ai cette capacité de concentration qui me permet de me mettre dans une bulle hermétique (sans doute due à mon handicap qui m’a demandé des efforts d’adaptation au monde qui m’entoure).
J’écris tous les jours, même si ce n’est que quelques phrases et, selon ma disponibilité, je peux remplir plusieurs pages d’affilée sans m’arrêter.
Cela peut donc varier de cinq minutes par jour à deux ou trois heures !

Où puisez-vous votre inspiration ?
Je puise mon inspiration au sein de ma propre vie, de mes expériences passées et présentes mais aussi en observant les personnes qui m’entourent, proches ou inconnues. Elles vont alors parfois faire subitement germer une idée dans ma tête. Cette petite graine grandit ensuite au fil du temps car quand je commence un livre, il est tout le temps en moi, j’y pense en continu !
La nature est aussi une source inépuisable d’inspiration : j’imagine des histoires, des situations, des personnages lorsque je suis en communion avec elle.
Enfin, mon mari m’aide beaucoup en tant que premier lecteur et premier critique. Il me distille des idées inédites et me suggère des détails qui enrichissent mes écrits.

Les personnages de votre roman existent-ils ou sont-ils fictifs ?
Les personnages de ce roman sont tous fictifs mais ont tous des points communs avec des proches ou amis ou encore avec moi-même.

Votre personnage Sarah est une passionnée de montagne et de randonnée. Est-ce que comme elle vous partagez cette passion ?
Oui, un grand oui !!
Sillonner les montagnes est une de mes grandes passions. Tous les lieux décrits dans le livre et toutes les ascensions relatées, mis à part le Nanga Parbat, sont le fruit de mon vécu. J’ai effectué les randonnées de Sarah et bien d ‘autres encore ! La montagne est, pour moi, d’une beauté incommensurable. Elle m’apporte ce lien étroit à la nature qui m’apaise, me rend vivante et m’emplit d’une énergie incroyable. Il n’est pas une semaine où je ne marche pas, ne grimpe pas, ne skie pas !

Écrivez-vous plutôt sur papier ou directement sur ordinateur ?
Je préfère l’ordinateur pour le côté pratique (corrections, copier-coller, effaçage…).
Cependant, j’ai toujours une feuille ou un carnet sur moi pour écrire une idée fugitive, un moment de ma journée m’inspirant une situation particulière, des anecdotes ou des souvenirs me venant à l’esprit.

Avez-vous d’autres passions que l’écriture ?
Oui. Outre celle de la montagne et de la nature en général (j’adore également la mer et l’océan !), depuis mes dix-huit ans, je suis passionnée de psychologie. J’ai fait des formations dans différents domaines : analyse transactionnelle, intuition, PNL, hypnose…
J’aime aussi beaucoup l’histoire : elle nous permet de mieux comprendre le présent et le cheminement qui nous a conduit à notre société actuelle.

Pourquoi écrivez-vous ? Qu’est-ce qui vous a donné envie d’écrire ?
J’écris pour m’exprimer, depuis ma plus tendre enfance, mais aussi pour faire part de mes idées au public tout en lui offrant un délicieux moment de lecture, du moins je l’espère de tout cœur.
Mon but est de faire prendre conscience et de faire réfléchir le plus grand nombre sur sa propre vie, sur le monde qui nous entoure en ayant toujours comme leitmotiv que tout est possible, dans la mesure du raisonnable, si l’on en est persuadé. Je voudrais apporter ma petite pierre à l’édifice en donnant espoir en la vie, en convainquant les lecteurs que chacun est maître de sa destinée tout au long du chemin à accomplir.
Je veux, de plus, témoigner des bouleversements de ce monde que je constate chaque jour.

Connaissez-vous la fin avant de commencer à écrire ou improvisez-vous au fil de l’histoire ?
En fait, mes idées viennent au fur et à mesure que j’écris, même si je connais la trame globale de mon histoire.
Mon imagination se développe petit à petit car je visualise un film dans ma tête au fur et à mesure de l’écriture. Je déroule mentalement un scénario de film !

Votre roman est-il tiré de faits réels, d’anecdotes personnelles ?
Pour la plupart, oui.
Les randonnées en montagne sont issues de mon vécu mais les détails de la relation entre Sarah et Silvio, par exemple, sont imaginés.
L’ascension du Nangat Parbat est inspirée d’un livre sur la réalisation de cet exploit par une cordée mais les circonstances du drame autour de l’ex-femme de Silvio ont été suggérées par mon mari qui a une longue expérience de la haute montagne, ceci afin qu’ils soient tout à fait réalistes.

Que diriez-vous à un lecteur pour l’inciter à lire votre roman ?
Je vous invite à entrer dans la vie de Sarah, cette femme courageuse qui n’hésite pas à se remettre en question, à avancer afin de trouver le bonheur que tout un chacun mérite. Ce roman vous emportera sur le chemin de la prise de conscience, de soi-même et de son environnement, vous fera rêver à des contrées montagneuses magnifiques. Vous vibrerez avec Sarah face au séduisant Silvio et aurez, vous aussi, envie de percer le mystère que ce bel homme cache au fond de lui.
Ce roman vous redonnera foi en la vie, espoir en nos capacités humaines de changement, d’adaptation et de réussite. Peut-être vous aidera-t-il à améliorer votre propre existence : c’est en tout cas, le souhait que je formule ici.

Son roman :

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