Jacky Blandeau
Bonjour,
Pouvez-vous vous présenter pour vos lecteurs mais aussi pour ceux qui ne vous connaissent pas encore ?
Salut les loulous,
Je me prénomme Jacky, je suis marié et je suis le papa de deux enfants. J’ai la particularité d’exercer deux métiers puisque je travaille pour l’aide sociale à l’enfance en journée et que je me transforme en éducateur pour chiens le soir. J’écris depuis mon adolescence, ayant toujours eu l’esprit plus enclin à inventer des histoires qu’à les lire. De fait, à travers ces trois occupations, je me réalise pleinement.
Comment avez-vous imaginé l’histoire de Petit Pierre ?
J’ai toujours voulu sortir des voies conventionnelles qui impliquent que lorsque vous avez débuté votre carrière d’écrivain dans un genre littéraire vous devez y rester. De fait, j’ai à mon actif un roman contemporain, deux polars, un écrit de science-fiction, un conte de Noël et un roman « young adult ». Plein de styles et de genres différents ! L’idée d’écrire pour les enfants m’habitait depuis longtemps déjà, il ne me restait plus qu’à inventer un héros à qui il pouvait arriver de nombreuses aventures. Quoi de mieux qu’un petit vagabond qui vit la plupart du temps en extérieur et qui, mieux que quiconque, peut observer la vie autour de lui !
Est-ce que les personnages de Marie la Bossue et de Petit Pierre sont complètement inventés ou est-ce que ce sont des personnages tirés de votre entourage ?
Ces deux personnages sont sortis tout droit de mon imagination. Originellement Marie la bossue devait être le personnage d’un roman, l’histoire d’une petite vieille vivant au Moyen-Âge, à qui on volait des jouets qu’on retrouvait le lendemain au beau milieu de la cathédrale. Mais l’inspiration me manquait et comme j’avais à peu près déjà dessiné le personnage je ne voulais pas l’abandonner. Marie s’est donc retrouvée au sein d’un petit village un peu plus récent, mais elle a conservé son métier.
Dans votre histoire, quel est le personnage auquel vous vous êtes le plus attaché et pourquoi ?
Petit Pierre est bien sûr le personnage le plus attachant pour moi. L’âme vagabonde, toujours prêt à donner le coup de main, libre comme l’air… Peut-être me ressemble-t-il ?
Auriez-vous aimé vivre dans ce village avec Petit Pierre ?
Bien sûr. J’aurais adoré me promener sous les cerisiers en fleurs de la place centrale. A travers cette lecture on ressent un bien-être, une sérénité au sein de ce petit village, quelque chose qui semble de plus en plus difficile à trouver de nos jours dans notre réalité.
Quelles sont vos conditions d’écriture en général ?
Le silence n’est pas une option, c’est une nécessité pour moi. D’ailleurs, j’adore écouter le silence ! J’écris quand je trouve le temps, et avec mes deux métiers c’est bien difficile. Je mets parfois plus de deux ans à écrire un roman.
Où puisez-vous votre inspiration ?
Alors là, si quelqu’un peut me l’indiquer un jour j’en serais très heureux. Très sincèrement je ne sais pas. J’écris sur ce que j’aime, sur ce qui m’intrigue. Mon prochain roman se déroulera dans un couvent au XIXe siècle, à une époque où les confréries religieuses s’occupaient encore de traiter l’aliénation. Alors pourquoi ce thème ? Pourquoi à cette époque ? Bien difficile de le savoir. Sans doute parce que la folie est un trouble de l’esprit qui me passionne.
Quel passage avez-vous pris le plus de plaisir à écrire ?
Impossible de vous le dire puisqu’il s’agit du dénouement de l’histoire !
Avez-vous d’autres idées pour les prochains livres de la collection Petit Pierre ?
Bien sûr. Je suis en train d’écrire le tome 2. Mais chut… ! Vous ne saurez rien !
Que diriez-vous à un enfant pour l’inciter à lire votre histoire ?
Je lui dirais qu’en chaque enfant il y a un héros qui sommeille. Je lui dirais aussi que lorsqu’on est enfant, on a toutes et tous un amoureux ou une amoureuse au fond de notre cœur, et qu’on rêve toutes et tous d’aventures. Chacun pourra s’identifier à l’un des personnages de cette belle histoire. Finalement, Petit Pierre c’est peut-être vous ?
Son livre: