Alain Chanudet
Bonjour,
Pouvez-vous vous présenter pour vos lecteurs mais aussi pour ceux qui ne vous connaissent pas encore ?
Je suis originaire des Hautes-Pyrénées. Après des études en Sciences-Economiques, j’ai fait carrière dans
le négoce en tant que directeur commercial. A ma retraite, je me suis mis à l’écriture, poussé par mon
épouse Monique, malheureusement, disparue, il y a cinq ans. Mais depuis toujours j’ai eu la passion de
l’écriture, que mon activité professionnelle chronophage ne m’a pas permis de réaliser.
Comment avez-vous créé le chat Glucose ?
Depuis longtemps ce chat noir s’invitait dans notre jardin. Un jour d’ennui, j’ai imaginé que ce chat
pourrait me raconter sa vie. Par jeu, j’ai commencé à envoyer à mes proches chaque jour le récit de ses
aventures imaginaires. Ils sont devenus très demandeurs… attendant quotidiennement la suite… Ils m’ont
ensuite incité à en faire un livre que j’ai mis un peu de temps à réaliser étant déjà sur un autre ouvrage.
Son prénom, Glucose, m’est venu soudainement, sans le relier à un fait bien précis.
Pourquoi avoir choisi un chat et non par exemple un chien, un oiseau ou un tout autre animal ?
C’est sa présence, comme je le dis plus haut, qui m’a donné l’idée du livre. De plus, avec Monique nous
aimions beaucoup les chats.
Quelles sont vos conditions d’écriture ?
J’écris habituellement les après-midis, dans une pièce au calme et je m’y consacre trois ou quatre heures.
Auriez-vous aimé être un chat et vivre les mêmes aventures que Glucose ?
Mon récit est très romancé et les animaux ont une vie heureuse et joyeuse. Je ne suis pas sûr,
malheureusement, que la vie des animaux soit aussi idyllique.
Quel chapitre ou passage avez-vous le plus aimé écrire et pourquoi ?
Je dois avouer que je suis très bon public… avec moi-même. Il m’est donc arrivé de rire en écrivant les
péripéties de Glucose. En particulier l’escapade sur la route des vins en Alsace avec la 2CV rose ou le
match de rugby à Périgueux.
Écrivez-vous plutôt sur papier ou directement sur ordinateur ?
Je travaille beaucoup mes phrases, pour essayer de rendre l’écriture fluide. Je suis donc amené à revoir,
très souvent, mes tournures. J’écris donc sur ordinateur ce qui permet de faire des corrections avec un
texte toujours propre.
Où avez-vous puisé toute votre inspiration pour inventer les différentes aventures de Glucose et ses amis ?
Comment définir le processus imaginaire ? Je crois avoir pas mal d’inspiration et une simple idée m’entraine rapidement dans l’imaginaire.
Parmi tous les animaux présents dans votre livre lequel préférez-vous ? Et pourquoi ?
On aime tous ses enfants… Tous ont toujours un côté fragile, même Big Grelot… ce qui à mes yeux les
rend attachants.
Avez-vous d’autres passions que l’écriture ?
Je suis très intéressé par la politique et par l’activité sportive avec dans les deux cas des partis ou des
équipes à qui j’apporte mon soutien… appuyé !
Connaissiez-vous la fin de l’histoire avant de commencer à écrire ou avez-vous improvisé au fur et à
mesure ?
Comme je le dis au début, c’est par jeu que j’ai envoyé à des proches mes premiers pages quotidiennes.
C’est leur pression pour connaître la suite des aventures du chat qui m’a incité à trouver une fin.
Que diriez-vous à un lecteur pour l’inciter à lire votre roman ?
Je dirais au lecteur, sans vouloir être prétentieux, que ce livre lui apportera, je l’espère, des moments
drôles, parfois poétiques et que les aventures de ces personnages lui procureront une évasion dans un
monde réjouissant de facéties et de bonheur simple. Je pense aussi que le lecteur savourera avec plaisir les belles illustrations à l’aquarelle de Nathalie.
Son livre: