François Guyomard
Bonjour,
Pouvez-vous vous présenter pour vos lecteurs mais aussi pour ceux qui ne vous connaissent pas encore ?
Bonjour, je m’appelle François Guyomard, j’ai 62 ans. Je vis dans le sud de la France depuis 17 ans. Ingénieur dans le domaine de l’aéronautique, j’ai trois enfants et une petite fille, Enola. J’ai, je crois, avoir toujours eu l’âme d’un conteur. J’écris depuis l’adolescence toutes sortes de textes, poésies, contes, chansons et nouvelles. J’ai eu, par le passé, la chance d’être publié pour le compte du ministère de la culture, mais c’est la rencontre avec la maison d’édition « Des mots dans une valise » qui a été le véritable déclencheur de l’envie de partager mes textes avec les enfants. Pour cela, je remercie cette jolie maison d’édition.
Vous êtes l’auteur de « Flippo le vermisseau » comment avez-vous créé le personnage de Flippo ?
Comme souvent, « Flippo » est arrivé par hasard dans ma vie au travers de la première strophe, sans crier gare, comme une mélodie vous vient en tête. Le reste du texte a été rédigé par la suite et enrichi à la demande de la maison d’Edition. Pourquoi un vermisseau ? Pour être sincère, je ne sais pas. Qui sait ? Peut-être un appel intérieur du fond de la terre d’un de ces petits êtres auxquels personne ne porte attention mais qui ont pourtant un rôle primordial dans notre vie.
Votre histoire est sous forme de rimes. Comment vous est venue cette idée ?
J’aime la musique que les rimes apportent aux mots. Ils sont posés dans une poésie, comme des notes sur une partition et cela donne un texte mélodieux avec une rondeur dans le phrasé, une rondeur rassurante. J’avais envie de partager cette musique du texte avec les enfants.
Quelles sont vos conditions de travail pour écrire ?
« Flippo » est venu, en quelque sorte, me chercher. Avec cette première strophe, il faut se mettre au travail pour poursuivre l’histoire, au moins dans sa première expression et presque dans l’urgence, avant qu’elle ne s’échappe. Cette étape se fait donc de jour comme de nuit, dans le silence ou dans le bruit. Pour la suite, c’est du travail et du retravail de texte, quand on a le temps et surtout l’envie mais là, le silence est d’or.
Vous écrivez et votre femme a réalisé les dessins, comment s’est passée la collaboration ? Comment avez-vous eu l’idée de demander à votre femme d’illustrer votre histoire ?
Ma femme a toujours très bien dessiné même si elle a mis de côté cette occupation depuis plusieurs années. Cela a donc été pour moi une évidence quand on m’a demandé si j’avais un illustrateur.
Réaliser ensemble ce projet a été une rencontre passionnante entre nos deux disciplines, comme cela pourrait l’être entre un parolier et un musicien. Ensemble, nous avons construit et réalisé un fabuleux voyage avec, comme album de photos souvenirs, ce très joli livre. Et quitte à faire un voyage à deux, autant le faire avec celle que l’on aime.
Je la remercie d’avoir accepté de ressortir ses crayons pour illuminer de ses dessins colorés ce voyage que nous avons fait ensemble avec Flippo.
Avez-vous d’autres passions ou d’autres activités que l’écriture ?
J’ai toujours aimé le théâtre, en tant qu’acteur. J’aime aussi la nature au travers de la flore et de la faune et les voyages pour la découverte de contrées lointaines et des êtres humains qui y vivent. Tout cela est une formidable source d’inspiration mais surtout d’apprentissage.
Auriez-vous aimé vivre les mêmes aventures que Flippo ?
Oui bien sûr. Comme lui, j’aurais aimé voler, même sur une feuille. J’aime enrichir mon quotidien, aller découvrir « l’ailleurs » voir ce qu’il s’y passe et partir à la rencontre de cultures et de civilisations différentes.
« Flippo le vermisseau » est la première histoire de la collection « Les jardins d’Enola ». Est-ce que vous pouvez nous donner quelques indices sur les histoires à venir ?
Dans les jardins d’Enola, il y a toujours des animaux incroyables quand on prend le temps de les observer. Un poisson qui vous donne du courage, un singe qui vous apprend l’humilité ou une poule tellement magique…
Que diriez-vous à un enfant pour lui donner envie de lire votre histoire ?
Je lui dirais : Que la taille ou la force ne sont pas nécessaires pour vivre de belles aventures. Que Flippo est un de ces petits personnages, libre et volontaire, qui donne l’envie et le courage de réaliser des rêves.
Son livre :